Je suis Riche!

Je suis Riche, réellement ! Et vous aussi d’ailleurs, mais ce n’est pas ce que vous pensez. Etre Riche, qu’est-ce que ça veut dire d’abord ? Est-ce qu’il est question de la vie, de son niveau d’épanouissement et de bonheur (une expérience riche, une vie riche)? Ou alors de sa fortune matérielle, de la quantité d’objets de luxe que l’on possède et de son solde en banque ? Ces deux définitions n’ont rien à voir et pourtant elles partagent le même mot, ce qui conduit inévitablement à une terrible confusion entre ce qui s’achète et ce qui rend heureux. Pire encore, cela nous pousse aujourd’hui à croire que nous devons choisir entre la vie (lutter contre le réchauffement climatique qui la menace) et le bonheur (soi-disant dépendant de notre « confort » extrêmement polluant et justement responsable du réchauffement climatique). Nous croyons alors être pris au piège entre ces deux alternatives terribles et sommes du coup bien souvent figés dans l’immobilisme, évidemment incapables d’accepter aucune de ces deux perspectives plus ou moins funestes. Nous continuons alors comme si de rien n’était, niant humainement l’inacceptable vérité, ce qui possède les avantages de ne devoir ni se remettre en question ni imaginer une alternative. Mais heureusement, tout ceci est faux !

Riche de protéger la Vie
lire plus…

Essayez une nouvelle vie grâce au WWOOFing!

« World Wide Opportunities for Organic Farming » pour les intimes, ou opportunités mondiales pour le maraîchage biologique en français, est un réseau international de fermes bio créé en Angleterre en 1971, et qui s’est aujourd’hui étendu dans le monde entier. Le principe est simple: en échange de 5 heures d’aide par jour dans une ferme biologique, vous êtes nourri et logé. A part 25 € de cotisation et le transport jusqu’à la ferme, il n’y a rien d’autre à payer!

Moi j’ai passé 6 mois là, sur la gauche, avec la vue sur le lac et les montagnes…

Pourquoi faire du wwoofing?

lire plus…

La valorisation personnelle par le matériel

Le dernier smartphone, la belle voiture, la montre, les habits de marque…

Aujourd’hui nous achetons de nombreux objets de luxe, ce qui signifie qu’on ne les convoite pas pour l’utilité première qu’ils possèdent (remplir les fonctions d’un smartphone, se déplacer, savoir l’heure, se vêtir, etc.), mais pour le plaisir qu’ils nous procurent. Que ce soit à travers leur esthétique ou leur puissance, le fait qu’ils semblent démontrer que nous sommes meilleurs que ceux qui n’en possèdent pas, ou par la croyance qu’ils sont signe d’une vie « réussie » voir même heureuse, les objets de luxe nous valorisent. De plus, ils nous permettent d’enfin satisfaire la frustration créé par le conditionnement publicitaire subi depuis l’enfance, qui nous répète sans cesse « Regarde! Tout ce que tu n’as PAS! Tu serais tellement plus heureux en achetant ça! ». Mais n’est-ce pas un peu triste d’être réduit à des objets, aussi-chers soient-ils? Ne valons nous pas plus? Ne valons nous pas mieux? Et comment en est-on arrivé là?

Luxe et bonheur?
Vous enviez cette personne? Pourtant on voit bien qu’elle est en pleine « faillite suprême« !
lire plus…

Savoir et Agir! #3

La voiture personnelle

Savoir : D’après le Touring Club Suisse, premier lobby automobile du pays, posséder une voiture coûte en moyenne près de 10’000 € chaque année (6000 € de frais fixes, dont l’amortissement des 35’000 € moyens d’achat, et 4000 € de frais kilométriques pour les 15’000 km moyens annuels, source). Alors oui, ceux qui ont acheté une voiture moins chère et roulent moins de 15’000 km paient moins, mais ce n’est pas la norme. Pour la norme donc, 10’000 € chaque année (disons 5’000 € pour les « pauvres » qui achètent d’occasion et roulent moins) c’est une somme ! Ca permet de s’offrir de sacrés vacances, ou un travail à temps partiel par exemple. « D’accord mais moi je ne peux pas vivre sans voiture, c’est ma liberté », entendait-on de la bouche de certains gilets jaunes… (snif).

La voiture personnelle, une sensation de « liberté » conditionnée depuis des décennies par la réclame, mais qui nous emprisonne surtout dans un cercle infernal de (sur)consommation à 10’000€ par ans en moyenne!
lire plus…

L’effondrement rapide est la meilleure chose qui puisse nous arriver!

Lorsque le vent se lève…

Je lisais dernièrement le proverbe suivant :

« Lorsque le vent se lève, il y a ceux qui bâtissent des murs et ceux qui construisent des éoliennes ».

Il figurait dans le livre L’Apprentissage de l’Imperfection de Tal Ben-Shahar, lui permettant d’introduire le concept suivant. Lorsque l’imprévu surgit et que les choses ne se passent pas comme espéré, nous avons le choix entre deux approches diamétralement opposées. La première est de nous laisser envahir par différentes émotions négatives liées à la contrariété de devoir s’adapter, la peur de l’inconnu, la frustration de la non-maîtrise totale de la situation, le reproche de ne pas avoir anticipé suffisamment, etc.

Lorsque le changement survient, nous pouvons soit chercher à le fuir ou au contraire l’accepter et chercher à en tirer parti.
lire plus…

Sous les pavés, la Terre (film)

Plus raccordé au réseau d’eau depuis… 37 ans!

Il y a plusieurs mois, je tombais sur un extrait de vidéo dans laquelle un homme expliquait que lui et sa famille n’étaient plus raccordés au réseau d’eau potable depuis… 37 ans ! En effet, ils ont à l’époque construit une citerne de 8 mètres cubes dans leur jardin afin de récupérer l’eau de pluie. Cette eau, filtrée à l’aide de roseaux, suffit amplement à la consommation de toute la famille ainsi que celle du jardin potager.

Filtrer de l’eau de pluie avec des plantes et la boire !?!

Déjà impressionné par cette première prouesse, le discours du père de famille qui suivait a définitivement fini d’encrer cet extrait dans ma mémoire. Dans mes souvenirs, à la question du journaliste demandant combien ils avaient de vacances, il répondait :

 « Là par exemple, je vous parle. Pour vous, je suis en vacances ou je travaille ? Vous savez, nous on s’épanouis tout au long de la journée au travers de différentes activités physique ou cérébrales, on n’a pas besoin de partir en vacances ! ».

lire plus…

Savoir et Agir! #2

Agir est aujourd’hui essentiel, mais encore faut-il savoir pourquoi. Voici la seconde partie de la série Savoir et Agir.

Les emballages à usage unique

Un éclairage nouveau sur ce que l’on peut retrouver lorsque le fond de l’eau se découvre…

Savoir: Un article passionnant du Monde Diplomatique de février 2019 retrace l’avènement des bouteilles jetables. Autour des années 30, les contenants en plastique et aluminium font leur apparition aux Etats-Unis, face au système alors en place de bouteilles en verre, consignées, collectées, nettoyées et réutilisées (la fameuse bouteille de lait livrée et récupérée devant la porte de la maison entre autres). Mais alors que ce système efficace et écologique fonctionne à merveille, certaines marques promettent d’offrir d’avantage de « liberté » au consommateur : ne plus avoir besoin de rendre sa bouteille et pouvoir simplement la jeter n’importe où. La publicité est très claire, on y voit un homme sur une barque au milieu d’un étang balançant simplement sa canette par-dessus bord, c’est ça la liberté !

lire plus…

Savoir et Agir!

Savoir, c’est posséder un sens critique sur son environnement: j’approuve tel comportement car il s’accorde à mes valeurs auto-concordantes (venant de moi et non dictées par le marketing omniprésent), réfléchies et éprouvées qui donnent un Sens à ma vie, et désapprouve tel autre comportement qui fait l’inverse. Sans cela, impossible de suivre un véritable idéal et l’on risque alors de se faire happer par le flux de la conformité normale qui fonce aujourd’hui dans le mur aussi vite qu’elle devient malheureuse par manque de Sens.

Aujourd’hui mieux vaut savoir où nous allons si nous voulons retomber sur nos pattes…
lire plus…