Vous avez certainement déjà vu ces vidéos de black friday (vendredi des soldes) américains: une foule se presse et se bouscule devant l’entrée d’une grande surface en attendant son ouverture. Ils sont tous là pour profiter des promotions record, seulement aujourd’hui et jusqu’à épuisement du stock! C’est l’heure, les portes s’ouvrent et la foule s’engouffre, prend d’assaut le magasin en arrachant les détecteurs de vol au passage. A l’intérieur c’est la guerre, on se bat pour attraper le plus d’objets, on s’insulte, se traîne à terre, se piétine, etc. (voir la vidéo plus bas).
Et bien profitez, car c’est peut-être les dernières fois que ça arrive!
Les limites de la consommation et de la « réussite » matérielle
En effet, même aux Etats-Unis, champion toutes catégories des extrêmes consuméristes, des personnes ont finit par se rendre compte que la « réussite » capitaliste ne rendait pas heureux!
« J’avait tout ce que j’avais toujours souhaité, je possédais tout ce que j’étais supposé posséder. Les gens autour de moi me disaient « Tu as réussi! ». Pourtant, je me sentais pauvre intérieurement. Je ressentais un vide colossal dans ma vie et tentais de le remplir de la même manière que beaucoup de gens le font: avec du matériel. Je vivais pour le matériel, pensant qu’il en fallait juste encore un peu plus pour enfin être heureux. Mais en fait, je ne vivais pas du tout! »
Un jour, Ryan remarqua quelque chose de différent à propos de son meilleur ami Josh: il avait l’air… heureux! Vraiment heureux! Pourtant il travaillait dans la même entreprise que lui et avait une situation similaire, il ne comprenait pas pourquoi il semblait si heureux et pas lui. Alors il l’a invité au restaurant et a fini par lui demander: Josh, comment fais-tu pour être si heureux?
La sobriété matérielle, ou minimalisme
Josh a passé les 20 minutes suivantes à lui parler de la sobriété matérielle: comment, avant de découvrir le minimalisme, il avait une vie très similaire à celle de beaucoup de personnes: des étagères remplies de centaines voir de milliers de livres et de DVD, des armoires pleines à craquer d’habits, et plein d’autres choses qu’il avait achetées au cours de sa vie sans réellement se poser de questions.
A partir du moment où il a commencé à s’en débarrasser, il s’est senti plus libre, plus léger, plus… heureux! Et maintenant, en tant que minimaliste, les quelques objets qui lui restent sont soit réellement nécessaires, soit lui procurent de la joie. Il possède un lit, une chaise, une radio, quelques meubles et ustensiles de cuisine, des habits, mais rien en excès. Pour chaque objet qu’il possède ou souhaite acheter il se demande: est-ce cet objet apporte de la valeur à ma vie? Correspond à mes valeurs? Si ce n’est pas le cas, il s’en sépare ou passe son chemin.
Minimalism, le film
Ryan et Josh ont finit par écrire un livre sur cette étape de leur vie, qui a ensuite vu naître un documentaire passionnant qui est sorti l’année passée (en anglais). Je ne peux que vous encourager à le regarder tant il déborde de bon sens, de joie de vivre et d’espoir concernant notre futur. C’est par ici:
« Imaginez une vie avec moins. Moins d’objets, moins de fouillis, moins de stress et de dettes, moins d’insatisfaction. Une vie avec moins de distractions.
Maintenant, imaginez une vie avec plus! Plus de temps, plus de relations sincères, plus d’épanouissement, d’engagement et de bien-être! »
Et vous? Vous possédez beaucoup d’objets? Vous avez envie de faire partie de ceux qui vivent mieux avec moins? Commencez donc par en choisir un qui ne vous apporte rien, et faites simplement une petite annonce 🙂
Sur le même sujet: La sobriété matérielle, se défaire, 3 astuces pour transformer l’inutile en mine d’or sur betterme.ch
Et si vous avez envie d’en faire bénéficier votre prochain:
Rétroliens/Pings